Koundou Waka recardre Elie Kamano: « nous n’avons pas besoin de quémander ou de réclamer le prix de la sauce »

Pour introduire, l’artiste Koundou Waka a condamné les agissements de ses confrères qui ont tenu cette conférence, à leur tête Elie Kamano et Marcus du groupe Banlieuz’art avant de les recadrer en ces termes:  » Si tout le monde se tait sur ce qui se passe aujourd’hui, c’est pas normal.Pourquoi j’ai appelé cette conférence ? J’ai vu ce que notre confrère Élie Kamano a fait avec certains artistes. C’est bien ce qu’il a fait. Mais le mal, il n’a droit de parler au nom de tous les artistes. On ne lui a pas donné ce grade d’abord. Il est simple Élie Kamano. Il doit juste parler au nom de sa structure. Tu parles au nom de ton clan, de ceux qui t’accompagnent mais ne dis pas les artistes guinéens. Quiconque sort pour parler au nom de tous les artistes, je vais intervenir. En plus, l’heure n’est pas à la guerre des intérêts. Nous n’avons pas besoin de nous soumettre à des actes pour quémander ou réclamer le prix de la sauce. Il faut rêver grand et sortir de cet état d’esprit», s’est-il indigné avant de remettre en cause la démarche de ces hommes de culture.

« C’est seul le président de tous les artistes, Lakras Cissoko qui doit seul parler au nom de tous les artistes. Donc s’ils parlent, c’est au nom d’un groupuscule. Nous, nous savons que nous avons un président qui doit nous représenter à qui nous devons nous confier, c’est Lakras CISSOKO».

Cependant, l’auteur du tube ˋPoléssé’ a remis en question la moralité de la tête du collectif Elie Kamano tout en l’indiquant comme étant à l’origine du blocus de l’un de ses projets.

« Il y a quelque chose qui s’est passé entre Élie et certains artistes à un moment donné, concernant une somme d’argent. Je sais la crédibilité que ça nous a enlevée. Ça a bloqué mes projets, ça a créé de scandales dans le milieu  culturel. On nous traitait comme des menteurs, des personnes qui ne sont pas crédibles, des personnes qui ne sont pas honnêtes. Parce que ces gens là pensaient que nous sommes tous les mêmes. Pendant que ce n’est pas le cas. Il m’a même invité mais je n’ai pas voulu m’associer à ce projet», a-t-il lancé au raggeaman.

Quant  au président de l’union des artistes, Lakras Cissoko, il a rassuré que cette sortie était une erreur reconnue par cette composante et qu’ils auraient même présenté leurs excuses.

«Ils savent que ce qu’ils ont fait n’est pas juste puisque je leur avais demandé de surseoir à cette décision. Dieu merci ils sont revenus à la raison et ils ont présenté les excuses dans l’intention de ne plus reproduire les mêmes erreurs», a-t-il rassuré, avant de prendre la défense du ministre Bill de Sam. « Aujourd’hui, le ministre est l’un des nôtres. Donc on va le soutenir et l’épauler, l’aider à retrouver le bon chemin s’il s’en détourne», a-t-il indiqué  à la clôture de cette conférence.