La vidéo d’un individu aperçu avec une arme à feu à l’occasion des manifestations des 10 et 11 mai dernier, a fait le chou gras de l’opinion. Questionné ce jeudi lors du compte-rendu qu’il a fait du conseil des ministres, le ministre Ousmane Gaoual à promis que la justice va s’y pencher.
Le porte-parole du gouvernement n’a pas manqué de dire aux uns et autres de ne pas faire l’amalgame en situant rapidement les responsabilités.
« Il ne faut pas faire l’amalgame. On a tous vu la vidéo de quelqu’un qui détient une arme. Détenir une arme en public, c’est peut-être une Infraction. Si la personne est identifiée la justice devra agir conséquemment. Il y a déjà eu un précédent. C’est qu’il ne faut pas aller très vite pour dire j’ai vu un homme en arme et puis hop, il y a eu mort là-bas et faire le lien. Ça c’est trop facile. Je pense que c’est à tout cela qu’il faut laisser la justice agir. Dans un passé récent notre institution judiciaire a été prompte à réagir lorsqu’un policier a été surpris avec une arme de poing, pointant cela à l’horizontale sur les citoyens. Là-dessus, vous pouvez compter sur la réaction de l’institution judiciaire. »
« Il appartient à l’Etat, poursuit-il, de rétablir la sécurité, d’aller trouver les coupables et ceux qui violent la loi de quelque bord qu’ils soient. Qu’il s’agisse des militaires, des gendarmes, des policiers ou des citoyens tout court. Mais, on ne peut pas demander que l’Etat traque ceux qui violent la loi du côté des forces de défense et de sécurité et laisser libres les citoyens qui violent la loi également. Et quand les citoyens sont interpellés on dit non non, c’est un abus. Après on souhaite qu’on interpelle les policiers. Je pense que l’Etat doit être équilibré avec tout le temps » a-t-il poursuivi.
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com
Last modified: 13 mai 2023