L’eau chaude comme l’eau froide tuent toutes les deux, également si les balles réelles tuent, il en est de même des cailloux !
L’important est de cultiver et maintenir la paix.
Si nos leaders politiques historiques, c’est-à-dire la première génération de chefs de partis auxquels ont appartenu les respectés: le doyen Bah Mamadou, Siradiou Diallo, le PM Jean Marie DORE (paix à leur âme), le PRAC (santé et longévité à lui) et les autres, ont renoncé dans leur stratégie de lutte à faire descendre leurs militants dans la rue, ce n’était pas par peur ou lâcheté mais plutôt c’était par amour pour la vie de leurs militants. Donc, il me paraît incompréhensible et cynique, de continuer à assister à cet entêtement d’une partie de la classe politique actuelle, dupliquant sans cesse des erreurs en usant tout en sachant à l’avance les conséquences dramatiques de leurs options, sur la vie de pauvres victimes collatérales et pour tout s’attendre en retour une simple sympathie d’une fameuse « Communauté internationale »!
Savons-nous à combien de morts (éléments statistiques) en vingt-quatre heures (24h) le système mondial d’alerte pour ce qui concerne l’ONU, se declenche ? En tout cas aussi dur que cela puisse paraître, car chez nous en Guinée, un mort est déjà de trop! Et s’il faut provoquer les manifs pour cet objectif visé nous sommes encore loin et très loin. Donc, je dis Non! Trouvons autre chose que ces manifestations publiques (Pacifiques ou violentes ) en Guinée, elles se vivent douloureusement.
Si, l’État par la notion de puissance publique ou la violence légitimée n’est pas fatiguée de tuer (car présumé malgré que personne n’endosse les tueries) et contre lequel État en tant que administrés, soumis de force à sa toute-puissance, tout au moins, nous pauvres citoyens, en attendant le temps d’enquêtes sérieuses et ceci, dans un esprit de conservation de nos vies, devront pouvoir avoir le bon sens de renoncer à baricader nos rues sur appels à manifester et braver l’autorité établie, par les appels lancés par des leaders qui eux-mêmes, ne brûlent jamais ne serait qu’une bougie dans la rue des quartiers (souvent résidentiels) où ils vivent ou mieux, n’allumeront jamais non plus, une seule bougie dans leur salon ou chambre à la mémoire de ceux qui tombent sous le coup des violences en tout genre.
Ne sommes nous pas fatigués de transporter ces dépouilles de jeunes et marmots, généralement ou exclusivement de familles modestes (pauvres)?
Les tireurs embusqués, eux, j’en suis convaincu, n’arreteront pas leurs sales besognes, mais, nous, pouvons concourir à renoncer à favoriser la création du climat de chaos dans nos quartiers qui leur permettent de commettre leurs lâches et crapuleux crimes. Surtout n’allez pas dire à la femme vendeuse de beignets et au charpentier du quartier en larmes et inconsolables que leur unique fils a été tué pour que demain, ceux qui ont leurs enfants inscrits actuellement dans les meilleures universités du monde, viennent tranquillement constituer le gouvernement et la haute sphère politico-administrative d’un État qui ne se preoccupera jamais, ni aujourd’hui encore moins demain pour leurs vieux jours par un minimum de réponses à leurs difficultés quotidiennes.
Pour le moment, si renoncer à un droit peut sauver et préserver des vies humaines, sans complexe et réserve, je le conseille ou préconise à mes chères sœurs et frères guinéens. Nos vies sont précieuses, préservons les!
La politique, c’est pour les vivants, donc tâchons de ne pas tomber nous-mêmes et surtout œuvrons ensemble de toutes nos forces à faire préserver celles des autres!
Puisse Dieu accorder son paradis firdaw à toutes ses belles âmes arrachées brusquement à l’affection de leurs parents et à celle de toute la nation !
Mes condoléances les plus attristées et émues à toutes les familles endeuillées, aux blessés et à tous ceux qui continuent de subir les troubles post-traumatiques du fait de ces violences inouïes ! Amen !
Puisse Dieu guider et éclairer nos pas ! Amen !
Souleymane Doumbouya, artisan de la Paix
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Last modified: 12 mai 2023
