Amnesty International, ONG de défense des droits de l’Homme, a publié, hier, son rapport 2022/2023 sur la situation des droits humains dans le monde. La Guinée est clouée au pilori dans ce rapport.
Selon l’ONG, en Guinée, « les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique ont été bafoués. Des membres de la société civile qui avaient critiqué la période de transition politique ont été arbitrairement arrêtés et placés en détention ».
Par ailleurs, « plusieurs personnes ont été tuées par des membres des forces de défense et de sécurité alors qu’elles participaient à des manifestations ».
Ce n’est pas tout. L’ONG de défense des droits humains accuse les autorités d’avoir « violé les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique.
Et de rappeler que le 13 mai, le CNRD a annoncé l’interdiction de « toutes manifestations sur la voie publique de nature à compromettre la quiétude sociale et l’exécution correcte des activités contenues dans le chronogramme, […] pour l’instant jusqu’aux périodes de campagnes électorales ».
Le rapport rappelle aussi que le 8 août, les autorités ont dissous le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), une coalition d’organisations de la société civile et de partis politiques qui réclamait le retour à l’ordre constitutionnel.
Lire ici le rapport de Amnesty International
Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com
Last modified: 28 mars 2023