Après plusieurs mois de débats autour du dossier concernant le viol, avortement, risque causé à autrui et administration de substances nuisibles sur feue M’mah Sylla, les réquisitions et plaidoiries étaient prévues devant le tribunal criminel de Mafanco ce vendredi 03 mars.
Très malheureusement, la partie civile a brillé par son absence, amenant le ministère public à demander le renvoi de l’affaire. Chose à laquelle la défense a tenu à s’opposer.
« Je m’oppose fermement au renvoi de cette audience au nom de la présomption d’innocence, au nom de la liberté et de l’égalité devant la justice. Cette absence après plusieurs débats et éclaircissements l’absence de la partie civile ne devrait en aucun cas être un frein conduisant au renvoi de cette affaire » a opposé Me Pépé Kolié, avocat de l’accusé Daniel Lamah.
D’ailleurs, pour la Défense de Dr Sebory Cissé, une liberté provisoire pour son client, assortie d’un contrôle judiciaire est sollicitée. « Mon client a longtemps été détenu injustement en prison. Alors même s’il faut renvoyer ce procès même si c’est pour 1h, que mon client bénéficie d’une liberté provisoire de ce même délai », a-t-il sollicité pour sa défense.
Contrairement aux autres représentants des présumés , Me Santiba Kouyaté estime que la partie civile mérite une autre chance de plaider leur cause après des mois de roulement. Un fait qui donnera le champ libre à Me Halimatou Camara qui est l’avocate attitrée dans cette affaire M’mah Sylla de défendre convenablement sa cliente.
À cette demande de liberté provisoire demandée pour Dr Sébory Cissé, le ministère public par la voix de Kanfori Camara, s’est diamétralement opposé.
Par ailleurs, le président de la cour, Souleymane 1 Traoré, a rejeté rejetté la demande de mise en liberté des accusés avant de renvoyer l’affaire au vendredi 17 mars prochain.
Mayi Cissé
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Last modified: 3 mars 2023