Pour élargir et renforcer les relations entre la population et les forces de sécurité, l’Ecole nationale de police et de protection civile de Kagbèlen plateau a ouvert les portes de son service de santé à la population afin que celle-ci vienne se faire consulter gratuitement, faire ses premiers soins d’urgence.
Pour atteindre cet objectif, les agents de sécurité, les infirmiers et les responsables de cette école accompagnés de quelques sages du quartier, ont procédé ce vendredi 17 février à une sensibilisation porte à porte. Partout où ils sont passés, les citoyens qu’ils ont trouvés dans les foyers, dans les écoles et même ceux qu’ils ont croisés dans les rues, chacun était content d’accueillir cette nouvelle.
C’est le cas de Alia Camara, chef secteur, au quartier Kagbèlen village Grands Moulins.
« Nous sommes très contents aujourd’hui. C’est la première fois que des corps habillés viennent nous voir pour mettre à notre disposition un centre de santé au bénéfice de nos femmes et de nos enfants. Nous prions Dieu qu’Il couvre l’institution policière de sa bénédiction. Depuis l’arrivée de l’école de la police nationale dans notre quartier, elle nous associe à toutes ses activités. Là où nous sommes, il y a beaucoup de malades, il y a trop de poussière, nous sommes contents maintenant puisque nous savons que désormais, nous avons où aller nous faire soigner. Avant, si quelqu’un tombait malade, il était obligé d’aller soit Coyah, à Dubréka, à Saint Gabriel de Matoto ou soit, il va jusqu’à Ignace Deen. Nous savons que cela peut diminuer notre souffrance. C’est pourquoi nous sommes très heureux », a-t-il laissé entendre.
Pour sa part, Ibrahima Rachid Cissé, commissaire divisionnaire de police, directeur administratif de police et de protection civile de souligner : « Nous avons sillonné parce que nous cherchons à aligner les activités de l’Ecole nationale de police et de protection civile, prévues dans son plan d’action opérationnel 2023 sur le programme COPGUI, du Ministère de la Sécurité et de la protection Civile. Dans son axe trois (3), nous devons élargir, renforcer les relations avec la population. C’est pour cela, nous avons projeté d’ouvrir les portes de l’école en général et l’infirmerie de l’école en particulier en vue de recevoir la population pour des soins gratuits », a-t-il indiqué avant de manifester sa joie pour l’accueil de la population : « La population est émerveillée parce qu’elle ne s’attendait pas à ça. Nous sommes le 17 aujourd’hui, hier c’était le 16, la ville était en mouvement. Quand ils ont vu la police sans matraque venir auprès de la population pour les inviter à venir se faire soigner, ils ont été ébahis. Je suis à plus d’un titre aussi satisfait. Parce que nous avons pris des engagements que nous devons respecter dans ce plan d’action. Et le fait que nous soyons sur le terrain pour faire respecter nos engagements et que la population nous accepte, nous accueille, c’est plus que la satisfaction », a-t-il évoqué.
Selon le Directeur de l’Ecole nationale de police et de protection civile, quand ils reçoivent un cas de maladie, la première chose, c’est le secours physique, deuxième élément, le secours psychologique et des consultations.
Christine Finda Kamano
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Last modified: 18 février 2023