La maîtrise du calendrier menstruel, les injections autrement appelées dépôts, les implants javel communément appelés anti-balle, le Dispositif Intra Utérin( D.T.U), les comprimés soit d’un mois, de 24 ou 26 jours, le retrait chez les hommes mais aussi les préservatifs, sont entre autres, contraceptifs utilisés de nos jours, pour dit-on, espacer les naissances, se préserver de certaines pathologies et d’éviter les grossesses non désirées. Mais quelle est l’utilité de ces différents types de planning, leurs conséquences également sur la vie de l’être humain ?
La planification sexuelle, ou encore les contraceptifs, un moyen d’espacer la naissance des enfants, est devenue le quotidien des jeunes filles en Guinée. Cette pratique qui sert à prévenir les grossesses non désirées, à réduire le nombre d’avortements et à diminuer l’incidence de mortalité, est fréquente dans les hôpitaux voire les centres de santé. Interrogé sur ces multiples moyens d’abstinence, Dr Malick Camara, médecin généraliste a parlé de plusieurs types.
‘’La première planification, c’est les règles chez les femmes. Elles peuvent calculées leur cycle menstruel pour dire qu’à tel moment je peux ou pas faire les rapports sexuels. Nous avons aussi des injections qu’on appelle généralement « dépôt », qui sont une prise de chaque trois mois selon le besoin. Troisième méthode, nous avons les implants javel que les femmes appellent communément « anti-balle », qu’on place en face de l’intérieur de l’avant-bras et qui peut avoir une durée de 5 ans. Il y a ce qu’on appelle aussi le Dispositif Intra Utérin (D.T.U) qui peut avoir 10 a 15 ans de durée. Nous avons aussi les comprimés de plusieurs façons, ceux (comprimés) de 1 mois, de 24 jours, et 26 jours», a fait savoir notre interlocuteur, rencontré dans une clinique à Matoto.
Si de façon générale, plusieurs personnes pensent que la planification sexuelle ne concerne que les femmes, il y a bien d’autres moyens utilisés par les hommes. C’est entre autres, les préservatifs mais aussi le retrait.
» Si l’homme se sent prêt à éjaculer, il se retire pour éviter que le sperme fasse son travail, d’où l’appellation, « le retrait ». Dans ce même sillage, on parle également des préservatifs qui restent d’ailleurs la meilleure méthode, puisqu’au-delà de la protection, ils luttent aussi contre les infections sexuellement transmissibles» a-t-il confié.
Les contraceptifs certes ont des avantages, mais peuvent produire des effets secondaires, indésirables aussi bien chez la femme que chez l’homme. Chez la femme qui utilise ces plannings par exemple, « ce sont les hormones qui perturbent souvent ses règles ». Soit, ça va accélérer les règles, soit ça va les bloquer complètement. Et dans ce cas, poursuit le médecin, la femme ne verra pas du tout ses menstrues ou à défaut, elles vont venir en intermittence, c’est-à-dire, elle va faire quelques jours sans voir et ça revient encore après des jours ».
Chez l’homme également selon notre médecin, les deux méthodes de planification c’est-à-dire, le retrait et les préservatifs utilisés, ont chacune des avantages, mais aussi des conséquences.
‘’Le retrait chez l’homme, par l’inattention ou encore de l’éjaculation précoce, peut arriver à faire partir du sperme dans la partie vaginale de la femme. Quant au préservatif, il peut également arriver que ça se déchire sans qu’on ne s’en rende compte. Et là aussi, en lieu et place de la protection contre les infections, l’homme parvient à soit attraper certaines maladies, mais peut par la suite, mettre la femme en grossesse non désirée’’, a mentionné Dr Malick Camara.
Notre répondant a ajouté pour finir, que même si les effets secondaires ne sont pas trop à craindre, les recherches font tout de même mention d’autres complications médicales. Bien que rares, il s’agit entre autres : de l’inflammation du pelvis, de la perforation de l’utérus (…).
Sâa Robert Koundouno
Last modified: 14 février 2023