Poursuivi avec la société Soguimap pour des faits de « corruption dans la passation, l’exécution et le contrôle des marchés publics et complicité », l’ancien ministre de la Santé du régime déchu, médecin général Rémy Lamah était à nouveau, ce jeudi 9 février devant la chambre du jugement de la Cour de répression des infractions économiques(Crief). Avant que le juge ne renvoie l’affaire au 16 février prochain pour la comparution des témoins. Parmi lesquels figurent l’ancien Premier ministre d’Alpha Condé, Dr Ibrahima Kassory Fofana, l’ancien ministre de la Santé, Dr Édouard Nyankoye Lamah et l’ancien ministre du Budget, Ismael Dioubaté.
Dans cette affaire, le dernier ministre de la Santé du régime de Condé est accusé par la société chinoise ZMC, représentée par Dr Mamadou Pathé Sow d’avoir résilié son contrat au profit de la société Soguimap. Un contrat portant sur un montant de 102 milliards de francs guinéens.
De retour à la barre, le médecin général à la retraite a fait savoir ceci : « c’est mon prédécesseur Dr Édouard Nyankoye Lamah qui a procédé à la demande de la résiliation du contrat de la ZMC. Parce que la convention a expiré depuis le 31 décembre 2018. Donc, c’est bien avant moi. Je n’ai rien violé, mes services techniques n’ont fait que respecter la procédure ».
Sur ce, le président de la Cour a ordonné la comparution des témoins des différentes parties parmi lesquels figurent l’ancien Premier ministre du régime Alpha Condé, Dr Ibrahima Kassory Fofana et l’ancien ministre de la santé, Édouard Nyankoye Lamah.
A noter que la société chinoise ZMC était chargée de la fourniture à la Guinée des produits pharmaceutiques, obstreticaux et néonataux de soins d’urgence pour les femmes et les bébés.
Elisa Camara
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Last modified: 9 février 2023