Le procès des événements du 28 septembre 2009, où plus de 150 personnes ont été tuées et plusieurs femmes violées selon les nations unies se poursuit au tribunal de première instance de Dixinn, délocalisé dans l’enceinte de la Cour d’appel de Conakry.
Ce mardi 17 janvier 2023, pour la 10ème fois, le capitaine Moussa Dadis Camara, chef de la junte militaire au moment des faits était encore à la barre.
Dadis Camara répondait aux questions de ses propres avocats. Interrogé sur les accords de Ouagadougou, il les qualifie « de faux accords. C’était juste pour me berner et berner le peuple de Guinée. C’est tout ».
Ensuite Me Pépé Antoine Lamah, demande : « selon les accords-là, vous deviez rester Président et lui (Sékouba Konaté, ndlr) devenait Président par intérim. Pendant que vous étiez à Ouaga, est-ce qu’il vous versait votre budget de souveraineté? »
Et Dadis de répondre : « c’est ce qui revient à dire que c’était un faux accord. Président par intérim, moi j’étais à Ouaga, je suis le Président titulaire, rien n’a été fait ».
Poursuivant son intervention, Me Pépé Antoine Lamah a remis aux différentes parties au procès des clés USB et copies, qui contiennent un enregistrement audio de Naby Youssouf Kiridi Bangoura, ancien ministre secrétaire général à la présidence de la République sous Alpha Condé. Selon lui, dans cet audio Kiridi Bangoura disait à un diplomate que c’est le Général Sékouba Konaté, qui a aidé Alpha Condé à accéder au pouvoir.
Ensuite, Moussa Dadis a dit que ces propos de Kiridi Bangoura, viennent confirmer qu’il y a eu un « complot » orchestré contre lui par « Alpha Condé et Sékouba Konaté « .
Bhoye Barry pour guinee7.com
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Last modified: 17 janvier 2023
