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Mohamed Béavogui : « la Guinée doit retrouver son niveau d’enseignement d’antan…»

26 janvier 2022

Le Premier ministre, Mohamed Béavogui a présidé ce mercredi 26 janvier 2022, au chapiteau du palais du peuple au lancement officiel des travaux des journées de  concertation sur la cartographie des filières et programmes de formation en République de Guinée dont le  thème est : « cartographie des filières de formation en République de Guinée : quels programmes pour l’employabilité des diplômés issus de l’Enseignement supérieur ? »

C’est une initiative du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation qui s’inscrit  dans le cadre de l’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur en République de Guinée.

Durant trois jours de travaux (les 26, 27 et 28 janvier 2022), il sera question pour les participants  de faire le point sur les avancées dans la mise en place de l’exécution des programmes et d’échanger sur les pistes des solutions qui permettront aux participants et au département d’accélérer les réformes. 

Il s’agira donc de faire un état des lieux du contenu des programmes de formation, financement emploi, mettre en commun les expériences des acteurs du secteur socio-économique et de l’enseignement supérieur pour une Co-contribution des programmes, définir des voies et moyens pour une possible liaison entre les politiques de développement et les programmes de formation,  définir les moyens pour pérenniser la liaison qui sera établie entre les acteurs,  identifier les pistes de solution  pour cartographier les filières et programmes de formation et enfin identifier les pistes de financement des programmes de formation.

Pour Thierno Amadou Bah, chef de cabinet,  président du comité d’organisation, « ces journées de concertations permettront après certes accordé sur un large diagnostic en adéquation entre la formation d’un côté et de l’emploi de l’autre, d’établir un lien entre tous les acteurs concernés qui sont les étudiants,  les enseignants chercheurs,  des employeurs. »

Pour Mamadou Oumar Barry, président national des étudiants et  représentant des étudiants de Guinée  à cette cérémonie : « Ces journées de concertations représentent pour nous un tremplin pour permettre de poser un vrai diagnostic du système de l’enseignement supérieur guinéen et de l’inéquation entre la formation et les besoins du marché de l’emploi. »

Il a, au nom des étudiants de Guinée sollicité quelques besoins auprès du gouvernement qu’il juge indispensables pour leur formation académique. Il s’agit, dit-il, de « réviser les programmes enseignés dans nos universités et instituts avec des experts dans différents domaines,  équiper nos bibliothèques en documents liés à nos  formations,  inciter nos universités et instituts à trouver des partenariats avec des entreprises publiques et privées pour accorder des stages pratiques aux meilleurs étudiants,  créer des laboratoires de recherche et les équiper, multiplier ces genres d’initiative pour nous étudiants, organiser des sessions de compétition,  mobiliser les étudiants,  enseignants, encadreurs à s’intéresser aux différents langages de programmation de site Web et au NTIC. »

En prenant la parole,  la ministre de l’enseignement  supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation a rappelé à l’auditoire que de nos jours les systèmes d’enseignement supérieur Guinéen compte de nos jours plus de 78 programmes de formation,  avec 988 filières réparties dans 49 institutions d’enseignement supérieur dont 17 publiques: «  Selon les statistiques du bureau de stratégie et de développement  du département ces programmes de formation mettent chaque année sur le marché de l’emploi près de 21 866 diplômés 5958 filles qui peinent à trouver un emploi ou à créer leur propre entreprise » Parlant des journées,  l’organisation de ces journées permettront de devenir  ensemble avec le gouvernement les bases d’une réforme de programmes favorisant l’employabilité des diplômés. 

Selon la ministre Dr Diaka Sidibé, « ces journées de concertation nous pourrons de tirer les leçons des expériences passées et inclure un processus d’amélioration continue de nos programmes. Nous devons donc inscrire cet événement dans la durée, lui donner une régularité pour récolter les fruits de nombreuses réformes engagées dans le cadre du domaine de l’enseignement supérieur. Je vous exhorte aujourd’hui à des discussions constructives qui nous permettront d’adopter des conclusions pertinentes qui constitueront pour nous un nouveau départ ». 

Dans son discours d’ouverture des travaux,  le Premier ministre s’est réjoui de cette initiative. Pour Mohamed Béavogui, « ces journées devront être un espace d’échanges entre les futurs employeurs,  les acteurs et les bénéficiaires du secteur de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation en Guinée dans l’intérêt de notre jeunesse. C’est pourquoi,  je lance un appel à tous les acteurs ici présents afin qu’ils nous aident aux défis qui s’imposent à notre pays. La Guinée doit retrouver son niveau d’enseignement entend. Notre potentiel pour l’enseignement est demeuré intact, mais il nous reste à promouvoir un enseignement de qualité basé sur des écoles d’excellentes en vue de rendre les jeunes guinéens plus compétitifs sur le marché de l’emploi. C’est pour justement répondre à ces impératifs que le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a organisé cet événement. »

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Last modified: 26 janvier 2022

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