Ce vendredi 10 décembre, la journée internationale des droits de l’homme a été célébrée à Conakry à travers une conférence débat. Cette conférence a été organisée par le mouvement Tournons La Page (TPL-Guinée) à l’université de Nongo Conakry, sous le thème « Quelle place pour la jeunesse dans le processus de la transition politique en cours pour l’avènement d’un véritable état de droit » ?
« La journée des droits de l’homme est célébrée chaque année le 10 décembre, jour anniversaire de l’adoption en 1948 par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration universelle des droits de l’homme, un document fondateur qui a proclamé les droits inaliénables de chaque individu en tant qu’être humain, sans distinction aucune, notamment de race, de sexe, de religion, d’opinion politique », a rappelé Ibrahima Diallo, le responsable de TLP-Guinée.
Avant de déclarer que « cette déclaration est la première reconnaissance universelle du fait que les libertés et les droits fondamentaux sont inhérents à tout être humain, qu’ils sont inaliénables et s’appliquent également à tous, que nous sommes tous nés libres et égaux en dignité et en droits ».
Pour Me Almamy Samory Touré, avocat à la Cour, des conférenciers, « aujourd’hui tous les citoyens sont censés comprendre les droits de l’homme et vous avez remarqué dans la charte de transition, les autorités de la transition ont reconnu qu’il y a eu violation répétée des droits de l’homme et ils ont fait les droits de l’homme une question centrale de leurs politiques transitoire. Donc, aujourd’hui il est temps, bien entendu de diversifier ces questions des droits de l’homme ».
« Parmi les questions que j’ai eues à faire pourquoi ne pas créer une juridiction spécialisée sur les droits de l’homme et où donner la compétence à la cour la possibilité des citoyens de saisir directement les juridictions internes, qu’on a pas besoin directement d’aller à la Cour de justice de la CEDEAO si on a des juridictions qui sont spécialisées sur les questions de droits de l’homme dans le pays. Je pense que c’est important, aucun système n’est fiable ou ne mérite d’être respecté s’il ne respecte pas les droits de l’homme », a-t-il ajouté.
Pour finir, Me Traoré, dira que, « tout le monde sait que l’état des droits de l’homme en Guinée c’est calamiteux. Les événements qui ont conduit au renversement du régime et vous avez vu quand même il y a eu des cas de violation des droits de l’homme. Donc, on ne peut pas le nier. Le fait que les autorités elles-mêmes ont reconnu qu’ils y a eu des violations de droits de l’homme ».
Bhoye Barry pour guinee7.com
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Last modified: 10 décembre 2021