Les débats dans l’affaire qui oppose la société chinoise ZMC à l’ancien ministre de la Santé du régime déchu, Médecin général Rémy Lamah se sont poursuivis, ce jeudi 02 février 2023 devant la chambre du jugement de la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crief), avant d’être renvoyés au 9 février prochain. Mais également pour la comparution au 16 février prochain des témoins parmi lesquels figurent l’ancien Premier ministre, Dr Ibrahima Kassory Fofana et l’ancien ministre de la santé, Édouard Nyankoye Lamah.
La société chinoise ZMC représentée par Dr Mamadou Pathé Sow et l’agent judiciaire de l’Etat poursuivent depuis le mois de juillet 2022 devant la crief l’ancien ministre Rémy Lamah et la société Soguimap Sarl pour des faits de « corruption dans la passation, l’exécution et le contrôle des marchés publics et complicité ».
A la barre, pour donner sa version des faits, Dr Mamadou Pathe Sow a accusé l’ancien ministre d’avoir résilié en 2020 un contrat de neuf (9) ans signé en 2019 entre la société chinoise ZMC et le gouvernement guinéen au profit de la société Soguimap Sarl.
Selon le plaignant, le prévenu a favorisé la société Soguimap Sarl en violation du code des marchés publics à hauteur d’un montant de 102 milliards de francs guinéens.
A préciser que la société chinoise ZMC était chargée de la fourniture à la Guinée des produits pharmaceutiques, obstetricaux et néonataux de soins d’urgence pour les femmes et les bébés.
Elisa Camara
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Last modified: 2 février 2023
