Dans un communiqué, Sékou Koundouno, responsable des stratégies et planification du FNDC anonce que le président de la transition colonel « Mamadi Doumbouya, Sadiba Koulibaly, Amara Camara, Aboubacar Sidiki Camara, Balla Samoura et Alphonse Charles Wright ont porté plainte contre les camarades Oumar Sylla et Ibrahima Diallo suite à la dénonciation et la plainte devant la justice française des victimes de la répression sanglante des manifestations pour le retour à l’ordre constitutionnel ».
« Cette même junte, à travers son ministre de la Justice, Alphonse Charles Wright, a fait ouvrir des enquêtes contre l’ancien président Alpha Condé et plusieurs responsables de son régime, pour crimes de sang et sur la base de dénonciations du FNDC. Pourquoi, les putschistes ne veulent pas que la justice soit saisie pour le même type d’actes commis pendant qu’ils sont eux-mêmes au pouvoir ? L’ouverture d’enquêtes contre des responsables du régime de Alpha Condé n’était donc qu’une mesure populiste, démagogique et relevant de manœuvres politiques visant à écarter des acteurs politiques », ajoute M. Koundouno. Et d’enfoncer le clou : « la justice guinéenne ne cessera jamais d’être un instrument politique pour éliminer ou intimider des opposants dans l’objectif de l’assassinat de la démocratie. Si Alphonse Charles Wright était un ministre engagé dans la lutte contre l’impunité et pour la défense des droits des citoyens, il allait se saisir des cas de morts par balles enregistrés depuis le 5 septembre jusqu’à la date d’aujourd’hui. Mais la « justice » de Mamadi Doumbouya n’a rien à faire des guinéens tués lors du putsch sanglant du 5 septembre 2021 et des manifestations pour le retour à l’ordre constitutionnel ».
Last modified: 24 janvier 2023