Après les deux premières éditions des Médias Awards Guinée, les organisateurs ont annoncé ce vendredi, 23 décembre à l’issue d’une conférence de presse, les couleurs de la troisième édition. Elle se tiendra au mois de mars 2023 autour du thème : « la justice, gage d’un développement durable». Un évènement organisé pour récompenser l’excellence des journalistes à la suite d’une compétition à travers le métier qu’ils exercent.
L’objectif est de réunir, chaque année, les hommes de médias au cours d’une cérémonie pour célébrer l’excellence. Il s’agit selon les organisateurs, d’encourager le professionnalisme, devant contribuer par les modèles, au respect de l’éthique et de la déontologie. C’est en ce sens que la structure MAK’COM, a, au compte des deux précédentes éditions, récompensé 12 lauréats lors de la première et 22 lors de l’édition numéro 2. Même si beaucoup d’autres nouveautés sont annoncées pour cette troisième édition, mais les prix eux, seront revus à la baisse.
« Nous allons donner moins de prix par rapport à la deuxième édition. Parce que l’année dernière, il y a des prix que nous avons décernés qui ont été revus. Nous avons cette fois-ci tenu compte de toutes les remarques qui ont été faites lors des précédentes éditions. C’est pourquoi cette troisième est l’édition de la maturité. Nous sommes devenus mâtures et j’ose dire déjà qu’il n’y aura pas plus de 22 prix», a fait savoir Alhassane José Camara, le commissaire général par intérim, avant de rappeler que l’une des nouveautés cette année, c’est la tenue d’une formation pour tous les journalistes qui prendront part à cet événement.
Il a indiqué plus loin que lors de la célébration de cette année, l’accent sera beaucoup plus mis sur leur slogan qu’est celui de « célébrer les journalistes de leur vivant », ceci pour permettre aux gens de n’avoir pas regretté ceux qu’ils ont été dans leur domaine. C’est dans ce sens que la célébration de cette troisième édition met un cap sur doyen Odilon THÉA, qui a déjà ses 60 ans d’expérience dans le métier de journalisme. Un bonheur pour le concerné qui a témoigné toute sa reconnaissance à Dieu et aux organisateurs.
« C’est un honneur et un grand plaisir pour moi de vivre ces moments. C’est pourquoi je remercie d’abord Dieu de m’avoir donné le temps de vivre jusqu’à maintenant, chaque jour et peut-être jusqu’au 18 mars. Je vous remercie vous les journalistes qui sont venus pour cette conférence de presse», a mentionné doyen Odilon THÉA.
Représentant la ministre de l’Information et de la Communication, Souleymane Thiâ’nguel Bah, secrétaire général dudit département, a salué l’initiative à travers les innovations apportées. Il par la suite fait remarquer que le slogan « Célébrons les gens de leur vivant », mérite tout sens, puisqu’en Guinée l’on a pris l’habitude de : « parler des gens lorsqu’ils ne sont plus là, lorsqu’ils ne peuvent plus profiter de leur reconnaissance. Moi j’ai eu la chance aujourd’hui d’avoir connu le doyen Odilon THÉA et je pense que le choix du MAAK’COM porté sur lui n’est pas fortuit. Merci donc d’associer le ministère de l’information et de la communication à cela», a-t-il indiqué.
Pourquoi le choix d’Odilon Théa, pas X ou Y au compte de cette troisième édition ?
« C’est parce qu’en interne, à partir d’un travail qu’on a eu à faire, on s’est dit qu’il fallait choisir un doyen qui a marqué l’histoire de la presse guinéenne. Unanimement, le choix s’est porté sur ce doyen et ce après un sondage. Nous pensons certes qu’ils sont tous méritants, mais nous avons pensé qu’il y a quelques-uns qui souvent, méritent notre attention. Odilon THÉA, beaucoup de jeunes journalistes sont passés dans ses mains en suivant ses cours de diction, qui, sont fiers aujourd’hui.
Il y aura certainement une autre lors de la quatrième édition, mais cette année le choix est tombé sur lui, car sa carrière est riche. C’est le lieu donc de l’honorer afin de mieux l’accompagner dans sa retraite, histoire pour nous de ne rien regretter, le fait d’avoir été journaliste», a tranché Antoine Kourouma, le commissaire de cette structure.
Il faut rappeler que la participation au MAG est subordonnée au respect préalable de certaines conditions civiles cumulatives, entre autres : ne pas faire l’objet d’une condamnation privative des droits civiques non amnistiés, ne pas avoir commis une faute professionnelle dont l’appréciation est encore pendante devant la HAC ou le devant une juridiction au moment de la candidature.
Sur un autre pan: disposer d’une carte professionnelle, disposition d’une accréditation temporaire pour les correspondants étrangers, appartenir à un média guinéen en exercice depuis au moins un an.
Sâa Robert Koundouno
Last modified: 23 décembre 2022