L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a tenu ce samedi 10 décembre, son assemblée générale (AG) hebdomadaire, à son siège national, à la Minière, dans la commune de Dixinn.
Les discours du jour ont porté sur le dialogue et le récent communiqué de la CEDEAO, mais également les calvaires que vivent les citoyens en matière de mobilité urbaine liés aux travaux multiples des voiries de Conakry et environ.
Le vice-président (VP) de l’UFDG, Dr Fodé Oussou Fofana, à sa prise de parole, a fustigé les agissements de certains leaders politiques qui font croire à l’opinion qu’ils sont de l’opposition. « Les problèmes qu’on a, ce n’est même pas avec le CNRD, les gens ne comprennent pas ça, le problème qu’on a c’est avec les partis politiques puisque c’est le seul pays au monde où il peut voir les autres leaders des partis politiques considérer les autres comme de l’opposition. Chose qui n’existe pas actuellement, il n’y a ni mouvance, ni opposition… », dit-il.
À l’en croire, il faut qu’ils s’en félicitent « Soyez rassurés que ce communiqué de la CEDEAO si ce n’est pas en notre faveur, ce n’est pas en notre défaveur. Ce communiqué de la CEDEAO est en faveur de la Guinée et en faveur de l’ensemble des Guinéens et ça permet si c’est respecté de sortir de cette situation. Et on a dit c’est immédiatement, comme je l’ai dit toutes les minutes comptent. En tout cas nous sommes disposés en ce qui concerne le trio l’ANAD, le FNDC Politique et le RPG Arc-en-ciel à répondre à tout appel, dès qu’on nous appelle autour de la table, pour un dialogue inclusif. Quand je parle de dialogue, je ne parle pas de conférence nationale, quand je parle de dialogue je ne parle pas de l’Assemblée Générale. Quand je parle de dialogue c’est en respectant l’article 77 de la charte de la transition, qui dit que le chronogramme doit être fixé en commun accord entre le CNRD et les forces vives », a-t-il précisé devant les responsables de certains quartiers de Matoto.
Poursuivant, il dira ceci: « Je finis pour ne pas oublier les 10 points qui ont été validés par la CEDEAO, évidemment tout ce qui concerne le recensement général de la population, ce qui concerne le (RAVEC), ça ne fait pas partie parce qu’on ne peut pas faire ça. On ne peut pas faire un recensement général de la population avec une élection. Pour faire un recensement général de la population, il faut au minimum 5 ans. Un pays indépendant a le droit de faire le recensement général de sa population, ça c’est normal, sauf qu’on ne peut pas à partir du recensement trouver le fichier électoral. On ne s’en sortira pas du tout. Parce qu’un recensement général se fait à des périodes bien définies et s’il doit faire ça, il faut au moins 8 ans. Je pense que la CEDEAO sait parfaitement et les techniciens de la CEDEAO quand ils disent 24 mois, ils ne tiennent pas compte de ce recensement là. Je pense qu’on a besoin de réfléchir pour comprendre que c’est ce que la CEDEAO veut dire », croit savoir cet ancien député de la République.
Pour finir, ce responsable politique de l’UFDG a rassuré en ces termes: « On ne changera pas notre volonté d’aller au dialogue, notre volonté pour la paix dans ce pays. On ne changera pas, nous aimons la Guinée, nous aimons l’ensemble des Guinéens ».
Mamadou Yaya Barry
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Last modified: 10 décembre 2022